Panne d'essence, atterrissage en campagne manqué.
Panne d'essence, atterrissage en campagne manqué.
Vol local plate forme ULM de Nantillé (17)
Après environ trente minutes de vol, le moteur s'arrête et le pilote décide d'atterrir dans un champ. En courte finale, il réalise que le champ n'est pas approprié car il présente un fort devers. Il choisit un autre champ et vire à droite, l'ULM décroche à trois mètres de hauteur et fait un cheval de bois après avoir heurté le sol.
Les réservoirs de carburant sont retrouvés presque vides. Le pilote explique que lors de la visite prévol, il a mal évalué la quantité de carburant présente dans les réservoirs, car l'ULM n'était pas stationné à l'horizontale. Il a uniquement jaugé le réservoir de l'aile droite qui contenait vingt litres, en pensant que celui de l'aile gauche contenait la même quantité. Le réservoir gauche s'était vidé dans celui de l'aile droite. Après le décollage, chaque réservoir contenait dix litres, dont chacun sept litres inutilisables. Il ne restait au total que six litres de carburant consommable, soit une autonomie d'environ trente minutes.
Le pilote tenait à jour un carnet de route, à partir des heures indiquées par son horamètre et des avitaillements effectués. Il explique qu'il faisait rarement le plein complet pour limiter la masse de l'ULM, et que la quantité jaugée était cohérente avec l'estimation à partir du carnet de route.
Chaque réservoir est équipé d'une jauge transparente en cabine, située au niveau des ailes hautes. Le pilote ne les a pas vérifiées avant ni pendant le vol.