Evolutions au second régime en montée initiale, décrochage et atterrissage dur en campagne
Evolutions au second régime en montée initiale, décrochage et atterrissage dur en campagne
Evénement : évolutions au second régime en montée initiale, décrochage et atterrissage dur en campagne.
Causes identifiées :
- prise en compte insuffisante des conditions de décollage,
- méconnaissance des particularités du vol au second régime.
Circonstances
Le pilote, propriétaire de l'ULM, décolle en piste 14 pour un vol d'une trentaine de minutes. Il indique que, lorsque les roues quittent le sol, il sent que l'ULM a « du mal à monter ». Il décide d'atterrir dans un champ dégagé perpendiculaire à l'axe de piste. L'ULM décroche, touche durement le sol, glisse sur une quarantaine de mètres et s'immobilise.
Un témoin, instructeur, explique que l'ULM montait lentement et que son assiette augmentait progressivement.
Le calcul de masse indique que l'ULM dépassait la limite de la masse maximale d'environ cinq kilogrammes j.
L'examen de l'épave montre que le compensateur est en position cabré, cependant il n'a pas été possible de déterminer sa position avant le choc avec le sol. Aucune autre anomalie pouvant contribuer à l'accident n'a été mise en évidence.
L'ULM est dépourvu d'avertisseur de décrochage.
Le pilote avait volé le matin avec un autre pilote, puis seul à bord.
Il ressort de la discussion avec le pilote qu'il n'est pas familier avec la notion de vol au second régime.
La trainée induite par la forte incidence n'a pas permis à l'ULM d'accélérer. Il a volé au second régime jusqu'au décrochage.
j La masse à vide de l'ULM est de 257 kg.