Accident survenu à l'Airbus A330-203 immatriculé F-GZCP exploité par Air France le 01/06/2009 dans l'océan Atlantique
Givrage des sondes Pitot en croisière, indications de vitesse erronées, décrochage, collision avec la surface de l'océan
Animation déroulement du vol (chaîne YouTube): cliquez ici
Dans la nuit du dimanche 31 mai au lundi 1er juin 2009, l'Airbus A330-203 immatriculé F-GZCP et exploité par la compagnie Air France s'est abîmé dans l'océan Atlantique. L'avion avait décollé à 22 h 29 pour effectuer le vol régulier AF 447 entre Rio de Janeiro Galeão et Paris Charles de Gaulle. Douze membres d'équipage (3 PNT, 9 PNC) et 216 passagers, appartenant à trente-deux nationalités, étaient à bord. Le dernier échange radio entre l'équipage et le contrôle brésilien a eu lieu à 1 h 35. Entre 02 h 10 et 02 h 15, un message de position et 24 messages de maintenance ont été émis par le système automatique ACARS. Le lundi 1er juin 2009 vers 07 h 45, le BEA a été alerté par le Centre de Coordination des Opérations d'Air France.
Après avoir eu la certitude que l'avion avait disparu dans les eaux internationales et conformément à l'Annexe 13 à la Convention relative à l'Aviation Civile Internationale et au Code de l'Aviation Civile (Livre VII), le BEA, en tant qu'autorité d'enquêtes de sécurité de l'État d'immatriculation de l'avion, a ouvert une enquête de sécurité et une équipe a été constituée pour la conduire.
En application des dispositions de l'Annexe 13, des représentants accrédités brésilien, américain, britannique, allemand et sénégalais ont été associés à l'enquête au titre de pays constructeurs des moteurs (NTSB) et parce que qu'ils apportaient des informations essentielles pour l'enquête (CENIPA, AAIB, BFU, ANAC).
Chronologie de l'enquête
- 1er juin 2009 : lancement des opérations de recherche-sauvetage (SAR) coordonnées par le Maritime Rescue Coordination Centre (MRCC) de Recife (Brésil). Ouverture de l'enquête de sécurité.
- 6 – 18 juin 2009 : les corps de cinquante victimes et des éléments de l'avion retrouvés par les marines nationales française et brésilienne.
- 10 juin – 10 juillet 2009 : recherches sous-marines pour détecter les signaux émis par les balises acoustiques des deux enregistreurs de vol.
- 2 juillet 2009 : publication du premier rapport d'étape du BEA.
- 27 juillet – 17 août 2009 : recherches sous-marines à l'aide d'un sonar à balayage latéral et d'un robot sous-marin pour localiser l'épave de l'avion.
- 17 décembre 2009 : publication du deuxième rapport d'étape du BEA.
- Septembre 2009 – janvier 2010 : travaux préparatoires d'un groupe de travail international en vue de la troisième campagne de recherches de l'épave de l'avion.
- 2 avril – 24 mai 2010 : troisième campagne de recherches sous marines.
- Juin 2010 – février 2011 : exploitation de toutes les données recueillies au cours des trois campagnes de recherches sous-marines afin d'établir une nouvelle stratégie.
- 25 mars 2011 : début de la quatrième campagne de recherches sous-marines.
- 2 avril 2011 : découverte de l'épave de l'avion par 3 900 m de profondeur, à environ 6,5 NM au nord de la dernière position connue.
- 26 avril 2011 – 13 mai 2011 : début de la cinquième campagne de recherches sous-marines. L'équipe du BEA composée de douze enquêteurs et experts s'est consacrée à la localisation et récupération des enregistreurs, à la cartographie du site de l'accident, puis au relevage de pièces de l'avion utiles à l'enquête de sécurité.
- 1er mai 2011 : découverte de l'enregistreur de paramètres (FDR).
- 2 mai 2011 : remontée de l'enregistreur de paramètres (FDR).3 mai 2011 : découverte et remontée de l'enregistreur phonique (CVR).
- 13 mai 2011 : début des travaux de lecture des enregistreurs dans les locaux du BEA.
- 21 mai – 3 juin 2011 : poursuite des opérations sous-marines. Mise à disposition par le BEA des équipements du navire aux représentants de la Justice qui ont permis de remonter les corps de cent-trois victimes.
- 29 juillet 2011 : publication du troisième rapport d'étape du BEA.
- Début septembre – fin décembre 2011 : analyse de l'ensemble des aspects liés à la conduite du vol par le groupe de travail « Facteurs Humains ».
- 5 juillet 2012 : publication du rapport final de l'enquête de sécurité.
Vidéos et animations
- Présentation du rapport final (pdf)
- Opérations de recherches en mer - rapport (pdf)
- Recueil d'informations publiées au cours des phases de recherches en mer entre le 10/06/09 et le 16/05/11 (pdf)
- Rapport Metron - "Search Analysis for the Location of the AF447 Underwater Wreckage" (pdf)
- Opérations de recherches en mer - bilan au 16/05/2011 (pdf)
- Rapport DGA/BEA sur les mesures des balises acoustiques (pdf)
- Transmission déclenchée des données de vol, 18 mars 2011 (pdf)
- Récupération des données de vol, 22 décembre 2009 (pdf)
- Exemple de moyen de recherche utilisé: ROV Remora 6000
- Sous-marin utilisé pendant la phase 1: SNA Emeraude
- Exemple de navire de recherche utilisé (Phase 1): Frégate Ventôse
- Exemple de navire de recherche utilisé (Phase 1): BPC Mistral
- Bilan des recherches antérieures à Mai 2010 (pdf)
- Annexe 12 - Carte TEMSI (pdf)
- Annexe 11 - Supplementary technique Airbus « STALL WARNING » (pdf)
- Annexe 10 - Procédure anormale complémentaire Air France « alarme STALL » (pdf)
- Liste des intervenants (pdf)
- Note de synthèse (pdf)
- Chronologie de l'enquête (pdf)
- Annexe 1 - Transcription CVR (pdf)
- Annexe 2 - Chronologie FDR (pdf)
- Annexe 3 - Planche de paramètres (pdf)
- Annexe 4 - Communications SAR (pdf)
- Annexe 5 - Procédure Air France « vol avec IAS douteuse » (pdf)
- Annexe 6 - Procédure Airbus « unreliable speed indication » (pdf)
- Annexe 7 - Extraits du livret de briefings (exercice IAS douteuse) Air France (pdf)
- Annexe 8 - Document « Info OSV » (pdf)
- Annexe 9 - Enveloppe de certification des sondes Pitot (pdf)
- Nouvelle campagne de recherche: phases 4 & 5 (pdf)
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Communiqué de presse diffusé le 1er juin 2009
Le 1er juin, le BEA a été informé qu'un Airbus A330, immatriculé F-GZCP, exploité par Air France, vol AF 447, qui effectuait la liaison Rio de Janeiro (Brésil) – Paris-Charles de Gaulle (France), a disparu en mer. Le contact radio a été perdu plusieurs heures après son décollage à 19 h, heure locale, le 31 mai 2009. Selon les informations de la compagnie aérienne, 216 passagers et 12 membres d'équipage étaient à bord de l'avion. Une équipe d'enquête a été désignée.
Le BEA recommande, en de telles circonstances, d'éviter toute interprétation hâtive et spéculation sur la base d'informations parcellaires et non validées.
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Communiqué de presse diffusé le 2 juin 2009
Les autorités brésiliennes ont confirmé au BEA que des débris flottants ont été repérés dans la zone de recherche.
Le BEA rappelle qu'il tiendra un point presse demain, mercredi 3 juin.
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Communiqué de presse diffusé le 3 août 2011
Le BEA fait l'objet depuis ce matin d'une remise en cause de l'intégrité de son enquête à la suite de réactions à la publication d'articles mentionnant une modification apportée au projet de rapport confidentiel qui avait été adressé pour commentaires aux experts désignés par l'exploitant, le constructeur et le SNPL ainsi qu'aux autorités associées à l'enquête.
Ce document de travail contenait un projet de recommandation relative au fonctionnement de l'alarme de décrochage. Ce projet a été retiré car il est apparu aux enquêteurs du BEA que cette recommandation était prématurée à ce stade de l'enquête. En effet, ce sujet devra être approfondi par le groupe « Systèmes avion » et complété par les travaux du groupe de travail « Facteurs humains » dont la création a été annoncée lors de la conférence de presse du 29 juillet.
Ce nouveau groupe de travail, qui sera composé de spécialistes en sciences cognitives, en ergonomie, et en psychologie doit aborder l'ensemble des aspects liés aux interactions homme-machine et aux actions des pilotes dans les dernières minutes du vol.
Ce n'est donc qu'à l'issue de l'ensemble de ces travaux, consignés dans le rapport final, qu'une recommandation relative au fonctionnement de l'alarme de décrochage pourrait être formulée sur la base d'analyses scientifiques et étayées, auxquelles l'AESA sera associée.
Ainsi, la polémique en cours vise une recommandation qui correspond au mode de fonctionnement de l'alarme de décrochage dans une situation où l'avion a atteint une incidence extrême, jamais rencontrée dans les essais en vol, ni même envisagée.
Il convient enfin de rappeler que l'alarme a retenti pendant 54 secondes sans interruption après le début du décrochage sans provoquer de réaction appropriée de l'équipage. Ce fait doit être analysé en priorité par le groupe de travail.
Le rapport publié le 29 juillet est un rapport d'étape. Sa publication était nécessaire pour émettre plusieurs recommandations de sécurité. Les causes de l'accident seront connues lors de la publication du rapport final au cours du premier semestre 2012.
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Communiqué de presse, 4 mai 2010 : Point sur les recherches en mer
Après avoir rendu compte à M. Dominique Bussereau, Secrétaire d'État chargé des Transports, de la situation des recherches en mer, le BEA a, à sa demande, préparé la poursuite des opérations. En effet, le BEA pense qu'il est encore possible de localiser l'épave de l'avion dans ou à proximité de la zone qui vient d'être explorée et qu'il convient d'utiliser les équipements déjà mobilisés et encore disponibles afin de poursuivre ces opérations dans les meilleurs délais.
Le robot et le sonar de l'US Navy, installés à bord de l'Anne Candies, sont maintenant indisponibles en raison de leur mobilisation pour une opération militaire. Par ailleurs, le drone sous-marin appartenant à la société Geomar doit maintenant participer à une campagne scientifique. De ce fait, les recherches vont se poursuivre avec le navire norvégien Seabed Worker et deux drones sous-marins.
Après consultation, les sociétés Airbus et Air France ont accepté de participer, à hauteur de 1,5 M€ chacune au financement de la poursuite de la phase 3 des recherches.
Au cours de l'escale technique de 48 heures à Recife, il a été procédé au changement de l'équipage et des équipes associées à l'enquête.
Le « Seabed Worker », équipé des deux véhicules sous-marins autonomes (AUV) de modèle Remus 6000 de l'institut océanographique américain WHOI (Woods Hole Oceanographic Institution) et du robot Triton, a quitté Recife le vendredi 30 avril au matin et est arrivé sur zone dans la nuit du 2 au 3 mai. Les opérations ont débuté dans la journée du 3 mai.
Elles visent à présent à couvrir des zones périphériques à la zone de recherches initiale et lever les dernières incertitudes. Elles se dérouleront dans l'ordre suivant :
- une zone adjacente à la zone initiale et située au nord-ouest du dernier point connu ;
- une zone déjà couverte située dans la zone initiale dont l'exploration semble à nouveau nécessaire en raison d'un relief très accidenté ;
- enfin, la partie nord du rectangle défini par les travaux scientifiques.
Les opérations de recherches sur zone s'achèveront aux alentours du 25 mai.
Le BEA a rencontré, à leur demande, des représentants de l'association « Entraide et Solidarité AF 447 » ce matin pour faire un point de la situation sur les recherches en mer.
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Information, 10 mai 2011
Les enregistreurs de vol seront convoyés au BEA dans la matinée du jeudi 12 mai 2011. Un point presse sera organisé dans ses locaux au Bourget de 10 h à 12h.
Participeront à ce point presse aux côtés de Jean-Paul Troadec, directeur du BEA , Alain Bouillard, directeur de l'enquête de sécurité et Christophe Menez, chef du département technique.
M. Philippe Vinogradoff, représentant spécial auprès des familles des victimes de l'AF 447, sera présent.
Seront aussi présents : M. Jean-Claude Marin, Procureur de la République près du Tribunal de Grande Instance de Paris, ou son représentant, le Colonel François Daoust, directeur de l'Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale et le Colonel Xavier Mulot, commandant la Section de Recherches de la Gendarmerie des Transports Aériens.
Accréditation : les journalistes qui souhaitent assister à ce point presse devront confirmer leur présence au plus tard mercredi 11 mai à midi par email à nathalie.mayot[at]bea-fr.org
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Communiqué de presse diffusé le 5 juin 2009
Le BEA tiendra un second point presse dans ses locaux au Bourget samedi 6 juin de 10 h à 12h. Les journalistes qui souhaitent y assister sont priés de confirmer leur présence auprès de Martine Del Bono.
De nombreuses informations plus ou moins exactes ou tentatives d'explications de l'accident circulent actuellement. Le BEA rappelle qu'en de telles circonstances, il convient d'éviter toute interprétation hâtive ou spéculation sur la base d'informations parcellaires et non validées.
A ce stade de l'enquête, les seuls éléments établis sont :
- la présence à proximité de la route prévue de l'avion au-dessus de l'Atlantique d'importantes cellules convectives caractéristiques des régions équatoriales ;
- à partir de l'exploitation des messages automatiques transmis par l'avion, l'incohérence des différentes vitesses mesurées.
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Communiqué de presse diffusé le 5 octobre 2009
La presse s'est fait l'écho ce week-end de certaines déclarations sur l'accident survenu le 1er juin 2009 au vol AF 447. Le BEA rappelle que les éléments disponibles sont en cours d'étude par les meilleurs experts français et étrangers ; l'enquête progresse, mais elle est particulièrement difficile et il est trop tôt pour pouvoir décrire les circonstances de l'accident et, a fortiori, prétendre les expliquer. Une nouvelle fois, il recommande donc la plus grande prudence.
Comme cela a déjà été indiqué, le BEA prévoit la sortie d'un nouveau rapport d'étape avant la fin de l'année. Parallèlement, des informations sur la troisième phase de recherche de l'épave de l'avion seront annoncées dès que les enquêteurs auront achevé la préparation de cette campagne.
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Communiqué de presse, 6 mai 2010
L'État Major de la Marine nationale a exposé ce matin au BEA les résultats des derniers travaux d'exploitation des enregistrements sonores recueillis par le sous-marin Emeraude lors de la première campagne de recherches sous-marines. Ces résultats ont été obtenus très récemment et ont permis de délimiter une zone de quelques dizaines de km2 dans laquelle l'épave de l'avion pourrait se trouver.
Compte tenu de ces éléments, le BEA a décidé d'étendre ses recherches à cette zone. En effet, elle se trouve à deux heures de mer au sud de la position du navire qui explore actuellement la région située au nord-ouest de la dernière position connue de l'avion. Les recherches y débuteront dès demain.
Dans ce cadre, le BEA fera un point de la situation dans ses locaux au Bourget le lundi 10 mai de 14 h à 15 h. Les journalistes qui souhaitent y assister sont priés de confirmer leur présence, dès que possible, auprès de Martine Del Bono, de préférence par mél.
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Communiqué de presse diffusé le 7 décembre 2009
Le directeur du BEA se rendra à Rio de Janeiro le 12 décembre avec le responsable de l'enquête, M. Bouillard. Il rencontrera les familles des victimes brésiliennes auxquelles il présentera un point de l'enquête sur l'accident survenu le 1er juin 2009 à l'A 330-203, immatriculé F-GZCP.
Le deuxième rapport d'étape sera publié le jeudi 17 décembre. A cette occasion, le BEA tiendra un point presse dans ses locaux au Bourget de 15 h à 17 h.
Les journalistes qui souhaitent y assister sont priés de confirmer leur présence, dès que possible, auprès de Martine Del Bono, de préférence par mél.
Auparavant, le BEA présentera les avancées de l'enquête et des recherches en mer aux représentants des associations « Entraide et solidarité AF447 », « Association pour la vérité, l'aide et la défense des victimes du vol AF 447 » et « HIOP AF 447 ».
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Communiqué de presse diffusé le 12 février 2010
Dans le cadre du prochain lancement des opérations de recherches en mer de l'épave de l'A 330-203, immatriculé F-GZCP, le directeur du BEA tiendra un point presse dans ses locaux au Bourget le mercredi 17 février de 15 h à 16 h 30.
Les journalistes qui souhaitent y assister sont priés de confirmer leur présence, dès que possible, auprès de Martine Del Bono, de préférence par mél.
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Communiqué de presse diffusé le 12 juin 2009
Le BEA tiendra un point presse sur les opérations en mer dans ses locaux au Bourget le mercredi 17 juin de 10 h à 11h. Les journalistes qui souhaitent y assister sont priés de confirmer leur présence auprès de Martine Del Bono.
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Communiqué de presse diffusé le 13 octobre 2011
A la suite de la publication du livre "Erreurs de pilotage, Tome 5", signé par Jean-Pierre Otelli, le BEA a constaté qu'un chapitre sur l'accident de l'A 330- 203, vol Rio-Paris, AF 447 survenu le 1er juin 2009, comportait une partie d'une transcription littérale de l'enregistrement phonique dans le cockpit (CVR).
Le BEA condamne fermement la divulgation de cette transcription qui est une violation de l'article 14 du règlement européen en date du 20 octobre 2010, entré en vigueur le 2 décembre 2010.
Cette transcription mentionne des conversations personnelles au sein de l'équipage sans lien avec l'événement, ce qui est un manque de respect pour la mémoire des membres de l'équipage décédés.
L'enquête de sécurité du BEA n'étant pas terminée, toute tentative d'interprétation à ce stade est partielle et, donc, ne peut qu'envenimer les polémiques initiées depuis plusieurs mois et dommageables pour tous.
C'est pourquoi le BEA rappelle que c'est seulement à partir d'une analyse approfondie des faits que toutes les causes de cet accident pourront être déterminées. Ensuite, de nouvelles recommandations de sécurité pourront être émises en complément des précédentes. L'ensemble de ces travaux sera consigné dans le rapport final qui sera publié au plus tard au mois de juin 2012.
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Communiqué de presse diffusé le 15 juillet 2009
Les éléments de l'avion récupérés au cours des recherches en mer sont arrivés le 14 juillet dans la soirée à Pauillac (33). Ils sont acheminés vers Toulouse où ils seront examinés au Centre d'Essais Aéronautiques de Toulouse (ministère de la Défense) sous le contrôle d'officiers de Police Judicaire de la Gendarmerie des Transports Aériens et des enquêteurs du BEA.
Sur zone, le navire océanographique de l'Ifremer le "Pourquoi pas ?", après relève des équipes et embarquement de matériel complémentaire, conduira une nouvelle phase de recherches sous-marines. Cette phase d'environ un mois débutera la semaine prochaine avec des véhicules de plongée et un sonar remorqué.
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Communiqué de presse diffusé le 17 décembre 2009
En raison des chutes de neige de ce matin, le BEA a décidé d'annuler la conférence de presse qui devait se tenir cet après-midi au Bourget de 15 h à 17 h. La mise en ligne du deuxième rapport d'étape est avancée à 12 h ce jour. Une conférence de presse sera organisée le mardi 22 décembre de 14 h à 15 h 30 pour répondre aux questions des journalistes.
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Communiqué de presse diffusé le 17 juin 2009
Au cours du troisième point presse qu'il a tenu le 17 juin sur le déroulement de l'enquête sur l'accident du vol AF 447, le BEA a présenté les opérations en mer en cours.
On y trouve notamment de nombreux débris de l'avion, dont la dérive, qui ont été récupérés à la surface de l'eau. Ces débris correspondent à une zone relativement restreinte avec une dérive orientée vers le nord.
Une zone préférentielle de recherches sous-marines a été établie sur la base du positionnement des pièces récupérées, plus de quatre cents débris ont été référencés, et de la trajectoire de l'avion reconstituée notamment à partir des données transmises par l'ACARS. L'exploration a commencé le mercredi 11 juin avec une montée en puissance du dispositif jusqu'au 16 juin 2009.
A l'occasion de ce point presse, les rares faits disponibles et validés à ce jour ont été repris et précisés :
- L'avion était en croisière au niveau de vol 350 (environ 10 500 mètres).
- Aucun message faisant état de problèmes n'a été reçu sur les fréquences de contrôle aérien.
- Il y avait à proximité de la route prévue de l'avion au-dessus de l'Atlantique d'importantes cellules convectives caractéristiques des régions équatoriales ;
- Le dernier message de position de l'avion a été émis par le système automatique (ACARS) à 2 h 10 UTC.
- Entre 2 h 10 et 2 h 14 UTC, 24 messages destinés à la maintenance ont été transmis par l'ACARS, dont 14 entre 2 h 10 et
2 h 11. - L'exploitation de ces messages fait apparaître une incohérence dans les différentes vitesses mesurées. La plupart des messages paraissent résulter de cette incohérence ; ils correspondent à la perte de plusieurs systèmes d'assistance au vol.
- 49 corps ont pu être retrouvés entre le 6 et le 11 juin 2009.
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Communiqué de presse diffusé le 17 mai 2011
Selon un article paru dans le Figaro dans la soirée du lundi 16 mai 2011, les « premiers éléments extraits des boîtes noires » mettraient Airbus hors de cause dans l'accident de l'A330, vol AF 447, qui a coûté la vie à 216 passagers et 12 membres d'équipage le 1er juin 2009.
Sacrifier au sensationnalisme en publiant des informations non validées alors que l'exploitation des données des enregistreurs de vol ne fait que commencer est une atteinte au respect des passagers et des membres d'équipage décédés et jette le trouble parmi les familles des victimes qui ont déjà subi de nombreux effets d'annonce.
Le BEA rappelle que, dans le cadre de sa mission en tant qu'autorité d'enquête de sécurité, lui seul peut communiquer sur les avancées de l'enquête. De ce fait, toute information sur l'enquête provenant d'une autre source est nulle et non avenue si elle n'a pas été validée par le BEA.
Le recueil de l'intégralité des données contenues dans les enregistrements phoniques et des paramètres du vol nous donne aujourd'hui la quasi-certitude que toute la lumière va pouvoir être faite sur cet accident.
Les enquêteurs vont maintenant devoir analyser et valider de multiples informations. Il s'agit d'un travail long et minutieux et le BEA a déjà annoncé qu'il ne publiera pas de rapport intérimaire avant l'été.
A ce stade de l'enquête aucune conclusion ne peut être tirée.
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Communiqué de presse diffusé le 18 juin 2012
Le BEA rendra public le rapport final d'enquête de sécurité le jeudi 5 juillet 2012. Un point presse se tiendra au Musée de l'Air et de l'Espace au Bourget à 14 h 30.
Les journalistes souhaitant y participer sont invités à confirmer leur présence, de préférence par mail, au plus tard le jeudi 28 juin 2012 au soir.
Les informations suivantes sont nécessaires pour obtenir une accréditation :
- nom et prénom,
- organe de presse représenté,
- numéro de carte presse,
- téléphone portable,
- adresse email.
et s'il y a lieu :
- nom, prénom et titre des accompagnants,
- immatriculation des véhicules devant stationner à proximité du Musée de l'Air et de l'Espace.
Le BEA est l'autorité française d'enquêtes de sécurité de l'aviation civile. Ses enquêtes ont pour unique objectif l'amélioration de la sécurité aérienne et ne visent nullement la détermination des fautes ou responsabilités.
Les enquêtes du BEA sont indépendantes, distinctes et sans préjudice de toute action judiciaire ou administrative visant à déterminer des fautes ou des responsabilités.
Contacts:
Martine Del Bono martine.delbono@bea-fr.org +33 (0)1 49 92 72 67 Pauline Barthe pauline.barthe@bea-fr.org +33 (0)1 49 92 74 20 Mathieu Guillot mathieu.guillot@bea-fr.org +33 (0)1 49 92 72 01 -
Communiqué de presse diffusé le 19 avril 2011
Le navire câblier Ile de Sein d'Alcatel-Lucent et Louis Dreyfus Armateurs quitte le port de Las Palmas (Iles Canaries) aujourd'hui, avec à son bord un robot Remora 6000 et l'équipe d'opérateurs de Phoenix International Inc. Il doit rejoindre le port de Dakar dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 avril. Une escale de quelques heures est prévue à Dakar pour embarquer l'équipe d'enquête avant de se rendre sur la zone de l'accident.
Cette équipe, dirigée par le directeur de l'enquête, Alain Bouillard, assisté de trois enquêteurs du BEA, sera composée :
- d'un enquêteur de sécurité de l'AAIB (homologue britannique du BEA) ;
- d'un enquêteur de sécurité du CENIPA (homologue brésilien du BEA) ;
- de trois experts d'Airbus ;
- d'un expert d'Air France ;
- d'un spécialiste américain d'imagerie sonar ayant participé à la phase 4 des recherches en mer ;
- d'un psychologue.
Seront également à bord du navire : quatre Officiers de la Police Judiciaire (OPJ) assistés de trois spécialistes de l'Institut de Recherches Criminelles de la Gendarmerie Nationale (IRCGN).
La phase 5 débutera par l'observation détaillée du site de l'accident et la recherche des enregistreurs de vol. Une fois localisés, ils seront remontés à bord de l'Ile de Sein et placés immédiatement sous scellés ; ils seront ensuite convoyés par un navire de la Marine nationale vers un port français, puis acheminés par voie aérienne au BEA sous la responsabilité d'un OPJ.
Dans l'intervalle, les pièces de l'avion utiles à l'enquête seront relevées.
Le BEA rappelle que la remontée des corps et des effets personnels est placée sous la responsabilité des représentants de la justice.
Information aux medias, 19 avril 2011
En raison des contraintes horaires et de l'incertitude liée à toute opération maritime, il semble difficile à ce stade d'organiser, sur le port de Dakar, un point d'information dédié aux media sur les prochaines opérations de récupération de l'épave de l'A 330, vol AF 447.
Le BEA mettra à disposition - par l'ECPA-D via le SERT/Globecast - une bande-éléments sur le navire et ses équipements dans les meilleurs délais à la suite du départ du navire du port de Dakar.
IMPORTANT : Les journalistes qui souhaiteraient cependant se rendre à Dakar devront entrer en relation directement avec les autorités portuaires pour avoir accès au port.
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Communiqué de presse diffusé le 19 mars 2010
Le navire « Anne Candies » est maintenant attendu dans le port de Recife le 24 mars.
Comme annoncé le 15 mars, le BEA tiendra un point presse avant le départ des navires sur zone. Il aura lieu en présence des équipes d'enquêteurs et des opérations de recherches maritimes et sous-marines le jeudi 25 mars de 14 h à 16 h à Recife dans les locaux administratifs de la zone portuaire (entrée principale du port).
Les journalistes qui souhaitent y assister sont priés de confirmer leur présence par mél auprès de Martine Del Bono au plus tard le 23 mars.
A l'issue de ce point presse, un « pool images » pourra se rendre sur le « Anne Candies » de la société Phoenix International et sur le « Seabed Worker » pour filmer les équipements de la US Navy et des sociétés Geomar, Seabed et Woods Hole Ocenographic Institution (WHOI).
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Communiqué de presse diffusé le 20 août 2009
La deuxième phase des opérations de recherches sous-marines des enregistreurs de l'Airbus A 330 accidenté le 1er juin 2009 vient de s'achever. Le Pourquoi pas ? est attendu aujourd'hui à Dakar.
Les travaux, effectués avec l'assistance de l'IFREMER et du SHOM, ont permis de compléter l'exploration de la zone de recherche qui avait été déterminée après l'accident, un cercle d'un rayon de 75 km centré sur le dernier message de position transmis à 2h10 par l'avion. Une bathymétrie des fonds a aussi été effectuée dans un périmètre élargi.
Les recherches n'ayant pas permis de localiser l'épave de l'avion, le BEA réunira au cours des prochaines semaines une équipe internationale d'enquêteurs et de spécialistes pour exploiter les données rassemblées dans la perspective d'une troisième phase de recherches et déterminer les modalités et les moyens de celle-ci.
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Communiqué de presse diffusé le 23 juin 2009
Aucun signal émanant des balises acoustiques des enregistreurs de vol n'a été validé à ce jour. Des travaux sont régulièrement entrepris dans le cadre des recherches en cours pour lever tout doute sur des bruits perçus et tout fait établi sera rendu public.
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Communiqué de presse diffusé le 25 juillet 2011
Le troisième rapport d'étape du BEA sera publié le vendredi 29 juillet 2011. Ce rapport présente les circonstances exactes de l'accident avec des premiers points d'analyse et de nouveaux faits établis à partir de l'exploitation des données des enregistreurs de vol.
A cette occasion, un point presse sera organisé au BEA à 14 h 30 le même jour
Accréditation : les journalistes qui souhaitent assister à ce point presse devront confirmer leur présence au plus tard mercredi
27 juillet au soir, de préférence par email à martine.delbono@bea-fr.org ou valerie.briol@bea-fr.org
Contact : Martine Del Bono - 01 49 92 72 67 – martine.delbono@bea-fr.org
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Communiqué de presse diffusé le 25 juin 2009
Dans le cadre de la publication d'un premier rapport actuel sur l'accident survenu le 1er juin 2009 à l'A 330-200, immatriculé F-GZCP, le BEA tiendra un point presse dans ses locaux au Bourget le jeudi 2 juillet de 15 h à 17 h.
Les journalistes qui souhaitent y assister sont priés de confirmer leur présence auprès de Martine Del Bono.
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Communiqué de presse diffusé le 30 juillet 2009
Le navire océanographique de l'Ifremer le « Pourquoi pas ? » est à présent sur zone pour la deuxième phase de recherche des enregistreurs de vol de l'AF 447. Le travail d'observation des fonds marins a commencé, dans la zone considérée comme la plus probable, à l'aide d'un sonar à balayage latéral et des engins sous-marins Victor 6000 et Nautile. Les balises acoustiques des enregistreurs de vol ayant maintenant cessé d'émettre, il convient en effet d'abord d'identifier l'endroit où se trouvent les débris de l'avion, puis d'y rechercher les enregistreurs.
Le BEA prend acte de l'engagement d'Airbus de articiper financièrement à la poursuite des recherches, si une troisième phase, dans une zone élargie, apparaissait nécessaire.
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Communiqué de presse, 30 mai 2012
Le BEA rendra public le rapport final d'enquête le jeudi 5 juillet 2012 au cours d'un point presse.
Note aux media : les modalités d'accréditation seront communiquées dans les prochaines semaines.
Contact : Martine Del Bono – 01 49 92 72 67 – martine.delbono@bea-fr.org
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Communiqué de presse, 30 septembre 2011
Le BEA constate que de façon récurrente des documents de travail relatifs à des enquêtes de sécurité en cours contenant des informations non validées, couvertes par le secret professionnel, sont divulgués auprès des media, à des fins autres que l'enquête de sécurité.
C'est pourquoi, le BEA rappelle aux acteurs concernés que :
- le seul objet de ces enquêtes de sécurité est d'établir les circonstances précises et de déterminer les causes de l'accident ou de l'incident et d'en tirer des enseignements de sécurité ;
- l'enquête de sécurité nécessite un travail long et rigoureux conclu par la publication d'un rapport final.
Les affirmations partielles, erronées et sorties de leur contexte rapportées aux journalistes, tant que l'enquête n'est pas terminée, donnent lieu à des interprétations et spéculations, qui ne peuvent que troubler le public et engendrer la polémique entre les acteurs concernés.
Le BEA rappelle qu'il est le seul habilité à donner des informations sur une enquête qu'il a ouverte à la suite d'un accident ou d'un incident.
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Information, 1er mai 2011
L'équipe d'enquête a localisé et identifié le module mémoire de l'enregistreur de paramètres - Flight Data Recorder (FDR) - à 10 h UTC ce matin. Il a été remonté à bord du navire Ile de Sein par le robot Remora 6000 à 16h40 UTC.
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Information, 2 avril 2010
Le navire « Anne Candies » a rejoint ce matin le « Seabed Worker » arrivé la veille sur la zone de recherches.
Les recherches ont débuté. Un point d'information sera fait avant la fin de la semaine prochaine.
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Information, 2 mai 2011
Le Remora 6000 a effectué une nouvelle plongée hier soir. Les recherches se poursuivent en vue de la localisation de l'enregistreur phonique - Cockpit Voice Recorder (CVR). A la suite de la remontée du Flight Data Recorder (FDR), le BEA a, comme convenu, demandé à la Marine Nationale de dépêcher un patrouilleur pour convoyer les enregistreurs à Cayenne (Guyane française) d'où ils seront transférés par avion au BEA au Bourget.
Ce transfert de l'Ile de Sein au BEA se fera en présence du directeur de l'enquête, d'un officier de la police judiciaire et d'un enquêteur du CENIPA (homologue brésilien du BEA) et devrait durer une dizaine de jours. Sont actuellement présents à bord du navire 69 personnes, un officier de la Marine brésilienne l'ayant rejoint vendredi dernier (29 avril).
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Information, 3 mai 2011
L'enregistreur phonique – Cockpit Voice Recorder (CVR) – a été localisé et identifié par l'équipe d'enquête à 21h50 UTC le lundi 2 mai 2011. Il a été remonté par le robot Remora 6000 à bord du navire Ile de Sein à 02 h 40 UTC ce matin, mardi 3 mai 2011.
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Information du 7 décembre 2009
Le BEA a ouvert une enquête sur l'événement qui s'est produit au cours du vol de Rio de Janeiro – Paris, AF 445, dans la nuit du 29 novembre 2009, à l'A330-203, exploité par la compagnie aérienne Air France. En effet, l'analyse de cet événement est susceptible d'apporter un éclairage complémentaire sur l'accident survenu le 1er juin 2009 entre Rio de Janeiro et Paris à l'A330-203, vol AF 447
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Information, 7 juin 2011
Les opérations à bord de l'Ile de Sein se sont achevées vendredi 3 juin après-midi. Le navire est en route pour Las Palmas où la démobilisation interviendra le 9 juin.
Dans le courant de la semaine prochaine, il rejoindra le port de Bayonne, d'où les pièces de l'avion seront transférées à Toulouse, dans un hangar de la DGA Techniques aéronautiques et les corps acheminés vers un institut médico-légal. -
Point d'information, 7 septembre 2011
Le BEA vient de constituer le groupe de travail « Facteurs humains dont la création a été annoncée lors de la publication du troisième rapport d'étape d'enquête sur l'accident du vol Rio-Paris le 1er juin 2009.
Ce groupe de travail a pour objectif d'analyser l'ensemble des aspects liés à la conduite du vol :
- actions et réactions de l'équipage au cours des trois dernières phases de vol décrites dans le troisième rapport d'étape, notamment vis-à-vis de l'alarme de décrochage ;
- ergonomie du poste de pilotage ;
- interfaces homme-machine.
Ce groupe de travail est composé de sept experts :
- trois enquêteurs du BEA spécialisés en Facteurs humains ;
- un médecin-psychiatre spécialiste de l'analyse de risque ;
- un consultant aéronautique Facteurs humains ;
- un pilote de ligne qualifié A330 ;
- un pilote d'essais.
Le BEA pourra faire appel ponctuellement à d'autres experts et consulter, en tant que de besoin, Airbus et Air France.
Les travaux du groupe vont commencer très rapidement, et devraient être achevés à la fin du mois de décembre 2011. Ses réflexions seront nourries par les travaux du groupe « Opérations » et ceux du groupe « Systèmes avions ».
L'ensemble de ces travaux sera consigné dans le rapport final qui établira les causes de l'accident et dont la publication est prévue au cours du premier semestre 2012.
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Point sur les recherches en mer au 7 avril 2010
Depuis le début des recherches le 2 avril :
- L'Orion, sonar remorqué à bord de l' « Anne Candies », a couvert 600 km2 ;
- les trois Remus, véhicules sous-marins autonomes à bord du « Seabed Worker » ont effectué neuf plongées et couvert une zone de près de 800 km2.
La situation météorologique sur zone a permis aux équipes de travailler dans de bonnes conditions.
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Information, 9 mai 2011
Le patrouilleur La Capricieuse de la Marine Nationale a rejoint le navire Ile de Sein samedi 7 mai dans la matinée. Il est actuellement en route vers le port de Cayenne avec à son bord les enregistreurs de vol sous scellés. Sont également à bord, le directeur de l'enquête de sécurité, un enquêteur du CENIPA, homologue brésilien du BEA, et un Officier de Police Judicaire.
Le patrouilleur devrait rejoindre Cayenne d'ici mercredi 11 mai au matin. Les enregistreurs de vol seront ensuite convoyés par avion au BEA. La remontée des pièces s'est poursuivie ces derniers jours, notamment par la récupération d'un moteur et de la baie avionique contenant des calculateurs de bord.
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Information, 11 mars 2010
Des difficultés administratives et techniques au départ des États-Unis associées à des conditions météorologiques défavorables retardent l'arrivée de l'« Anne Candies » au port de Recife (Brésil), où il doit rejoindre le « Seabed Worker » avant d'appareiller pour se rendre sur la zone de recherches de l'épave de l'A 330. De ce fait, le début des opérations de recherches en mer est différé.
Le BEA diffusera une information complémentaire le lundi 15 mars 2010. -
Point d'information, 12 mai 2010
L'exploration de la nouvelle zone de recherches résultant des travaux de la Marine nationale s'est poursuivie à un rythme qui a été ralenti par des problèmes techniques lors des plongées des deux Remus (véhicules sous-marins autonomes).
Après s'être assuré qu'une couverture optimale de l'ensemble de la zone avait été effectuée, le BEA a décidé de reprendre les recherches dans la zone située au nord-ouest de la dernière position connue. Le Seabed Worker devrait rejoindre cette zone dans la nuit.
Cependant, le BEA, en concertation avec les équipes de la Marine nationale, continue de travailler sur la validité des données communiquées par le ministère de la Défense. Le BEA diffusera un prochain communiqué le lundi 17 mai 2010.
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Point sur les recherches en mer au 14 avril 2010
Depuis le début des recherches le 2 avril :
- L'Orion, sonar remorqué à bord de l' « Anne Candies », a couvert 1 350 km2 ;
- Les trois Remus, véhicules sous-marins autonomes à bord du « Seabed Worker » ont effectué vingt plongées et couvert une zone de près de 1 700 km2. Ces surfaces incluent les zones extérieures à la zone de recherche initiale couvertes pour des motifs opérationnels et des zones de recouvrement entre les différents sonars. La progression a été ralentie dans l'après-midi du vendredi 9 avril, du fait de la perte de signal d'un des Remus. Celui-ci est remonté en surface dans la nuit de samedi à dimanche et a été récupéré à 100 km dans le nord-ouest de la zone. Pendant la période de recherches du Remus, l'équipe de l'Anne Candies a poursuivi les opérations avec l'Orion.
Malgré des averses violentes et des passages orageux, la situation météorologique sur zone a permis aux équipes de continuer à travailler dans de bonnes conditions.
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Information, 14 mars 2011
Le navire d'exploration l'Alucia doit arriver au port de Suape (Brésil) au cours du prochain week-end.
Un point presse aura lieu sur le port de Suape le :
lundi 21 mars 2011 à 11h30 précises
Les journalistes pourront visiter le navire, filmer les Remus et conduire des interviews avec Dave Gallo, Directeur de projets spéciaux, et Mike Purcell, Chef de l'expédition, de Woods Hole Oceanographic Institution.
Jean-Paul Troadec, Directeur du BEA, autorité qui conduit l'enquête de sécurité à la suite de l'accident survenu à l'A 330 – vol AF 447, rencontrera l'équipe de recherches à Suape.
IMPORTANT
La demande d'accréditation étant obligatoire pour avoir accès au port et au bateau, merci de transmettre avant le jeudi 17 mars les informations suivantes à martine.delbono@bea-fr.org :
Nom, prénom – Date de naissance – Nationalité – N° de passeport
Transport: un car assurant le trajet aller-retour Recife-Suape sera mis en place devant le Consulat Général de France - Consulado Geral da França
Avenida Conselheiro Aguiar 2333
Edificio João Roma, 6°Andar - Boa Viagem
51020-020 Recife – PE - www.consulfrance-recife.org
Horaire de départ du Consulat Général de France : 10 h précises
Les autorités portuaires délivreront une carte d'accès aux journalistes accrédités à l'arrivée du car.
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Information, 15 mars 2010
L'arrivée de l' « Anne Candies », en provenance des Etats-Unis, a été retardée comme le BEA l'a annoncé dans un précédent communiqué. Elle est maintenant prévue à Recife aux alentours du 24 mars en fonction des conditions rencontrées en mer. Il y rejoindra le « Seabed Worker ».
Une escale est prévue pour le transbordement des matériels acheminés par l' « Anne Candies » sur le « Seabed Worker » et les pleins de carburant. Au cours de cette courte escale, le BEA tiendra un point presse en présence des équipes d'enquêteurs et des opérations de recherches maritimes et sous-marines.
Compte tenu des incertitudes sur la date d'arrivée de l' « Anne Candies » et la durée de l'escale, la date de ce point presse ne pourra être fixée qu'à partir du vendredi 19 mars au plus tôt.
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Information, 15 mars 2011
PHASE 4 - operations de recherches en mer - A 330 - Vol AF 447
Le navire d'exploration l'Alucia doit arriver au port de Suape (Brésil) au cours du prochain week-end.
Un point presse aura lieu sur le port de Suape le :
lundi 21 mars 2011 à 11h30 précises
Les journalistes pourront visiter le navire, filmer les Remus et conduire des interviews avec Dave Gallo, Directeur de projets spéciaux, et Mike Purcell, Chef de l'expédition, de Woods Hole Oceanographic Institution.
Jean-Paul Troadec, Directeur du BEA, autorité qui conduit l'enquête de sécurité à la suite de l'accident survenu à l'A 330 – vol AF 447, rencontrera l'équipe de recherches à Suape.
IMPORTANT
La demande d'accréditation étant obligatoire pour avoir accès au port et au bateau, merci de transmettre avant le jeudi 17 mars les informations suivantes à martine.delbono@bea-fr.org :
Nom, prénom – Date de naissance – Nationalité – N° de passeport
Transport: un car assurant le trajet aller-retour Recife-Suape sera mis en place devant le Consulat Général de France - Consulado Geral da França
Avenida Conselheiro Aguiar 2333
Edificio João Roma, 6°Andar - Boa Viagem
51020-020 Recife – PE - www.consulfrance-recife.org
Horaire de départ du Consulat Général de France : 10 h précises
Les autorités portuaires délivreront une carte d'accès aux journalistes accrédités à l'arrivée du car.
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Information, 16 mai 2011
A la suite des opérations d'ouverture, d'extraction, de nettoyage et de séchage des cartes mémoires des enregistreurs de vol, les données ont pu être lues au cours du week-end par les enquêteurs du BEA.
Ces opérations ont été intégralement filmées et enregistrées. Elles ont été effectuées en présence de deux enquêteurs allemands du BFU, d'un enquêteur américain du NTSB, de deux enquêteurs anglais de l'AAIB et de deux enquêteurs brésiliens du CENIPA ainsi que d'un officier de la police judiciaire et d'un expert judiciaire.
Ces lectures ont permis de recueillir l'intégralité des données contenues dans l'enregistreur de paramètres - Flight Data Recorder, FDR – ainsi que l'intégralité des enregistrements phoniques – Cockpit Voice Recorder, CVR - des deux dernières heures du vol.
Dans le cadre de l'enquête de sécurité dirigée par le BEA, l'ensemble des données doit à présent faire l'objet d'une analyse détaillée et approfondie.
Ces travaux devraient durer plusieurs semaines, à l'issue desquelles un rapport d'étape sera rédigé, puis rendu public au cours de l'été.
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point d'information, 17 mai 2010
La zone définie par la Marine nationale ayant été explorée, le programme de recherches initialement prévu a été poursuivi avec le retour du Seabed Worker, dans la nuit du 12 au 13 mai, sur la zone située au nord-ouest de la dernière position connue.
Depuis cette date, les deux Remus, véhicules sous-marins autonomes, ont réalisé la performance de couvrir 500 km2 en six plongées.
La situation météorologique sur zone a permis la poursuite des recherches dans de bonnes conditions.
Aucun débris de l'épave n'a été localisé à ce jour.
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Point sur les recherches en mer au 22 avril 2010
Depuis le début des recherches le 2 avril :
- L'Orion, sonar remorqué à bord de l' « Anne Candies », a couvert 2 800 km2 ;
- les trois Remus, véhicules sous-marins autonomes à bord du « Seabed Worker » ont effectué quarante plongées et couvert une zone de près de 3 000 km2.
Les conditions météorologiques sur zone ont été favorables.
La zone initiale de recherches aura été entièrement couverte d'ici la fin de la semaine. Le Seabed Worker et l'Anne Candies retourneront au port de Recife pour une escale technique dans les jours suivants.
Après évaluation de la situation, le BEA fera un nouveau point le mardi 4 mai.
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Information, 25 mai 2011
Le BEA publiera une note d'information sur les premières constatations résultant de l'exploitation des enregistreurs de vol.
Cette note sera mise en ligne vendredi 27 mai en début d'après-midi et sera disponible en allemand, anglais, français et portugais.
Il n'y aura pas de point presse.
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Information, 26 avril 2011
Le navire câblier Ile de Sein d'Alcatel-Lucent et Louis Dreyfus Armateurs, qui est arrivé à Dakar vers 10h UTC le vendredi 22 avril, a quitté le port à 18h20 UTC le même jour, avec 68 personnes à bord, incluant l'équipage du navire. Il est arrivé sur la zone de l'accident ce matin à 05h00 UTC.
Au cours de la traversée, une série de réunions récapitulant l'organisation et les objectifs de la phase 5, les spécificités du Remora 6000 et les mesures de sécurité à bord du navire ont associé l'équipage, les neuf opérateurs et techniciens de Phoenix International et les équipes d'enquêtes.
Sous la direction du directeur d'enquête du BEA, deux groupes de travail ont été formés, afin :
- de poursuivre l'analyse et l'exploitation des photos prises par les Remus au cours de la précédente phase, en particulier sur les éléments arrière de l'épave en vue de localiser les enregistreurs de vol ;
- d'étudier les procédures opérationnelles liées à la récupération des enregistreurs de vol, des calculateurs et des pièces de l'avion.
Une première plongée opérationnelle du Remora 6000 a débuté ce matin.
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Information, 27 avril 2011
Au cours de la première plongée du Remora 6000 qui a duré plus de douze heures, le châssis de l'enregistreur de paramètres de l'avion - Flight Data Recorder (FDR) - a été retrouvé sans le module protégeant et contenant les données (module mémoire). Il était entouré de débris appartenant à d'autres parties de l'avion.
Les recherches se poursuivent. Une deuxième plongée du Remora 6000 a débuté ce matin.
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Information, 27 mai 2011
Confronté à la divulgation régulière d'informations parcellaires et souvent approximatives depuis le 16 mai, le BEA a souhaité publier cette note afin d'informer les familles des victimes et le public des premières constatations résultant de l'exploitation des enregistreurs de vol qui a débuté le 14 mai pour l'enregistreur de paramètres et le 15 mai pour l'enregistreur phonique.
Cette note décrit de manière factuelle l'enchaînement des évènements qui ont conduit à l'accident, et présente de nouveaux faits établis. Les premières analyses seront développées dans le rapport d'étape dont la publication est prévue à la fin du mois de juillet.
C'est seulement après un long et minutieux travail d'enquête que les causes de l'accident seront déterminées et que des recommandations de sécurité seront émises, ce qui est la principale mission du BEA. Elles figureront dans le rapport final.
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Information, 29 avril 2011
Les recherches du CVR et du module mémoire du DFDR se poursuivent en explorant le champ de débris de l'avion grâce au robot. De nouvelles pièces ont été identifiées, comme par exemple le groupe auxiliaire de puissance qui se trouve à l'arrière de l'avion.
Les parties arrière et avant de l'avion sont disloquées et leurs éléments mélangés, ce qui nécessite une recherche systématique qui prend du temps.
Aucune opération de relevage n'a encore été entreprise car la priorité est donnée à la recherche des enregistreurs de vol.
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Information, 29 mars 2010
Le navire « Seabed Worker » est parti de Recife (Brésil) vers 05h00 ce matin, heure locale, pour se rendre sur la zone de recherches.
Le « Anne Candies » devrait quitter le port de Recife ce soir ou au plus tard demain matin.
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Enjeux et cadre technique de l'enquête technique
Dans le cadre de l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI), des dispositions communes pour organiser des enquêtes sur les accidents et les incidents d'aviation ont été adoptées par la plupart des pays. Ces dispositions sont regroupées dans l'Annexe 13 à la Convention de Chicago, intitulée « Enquêtes sur les accidents et incidents d'aviation ». C'est dans ce cadre que, « lorsqu'il est impossible d'établir avec certitude que le lieu de l'accident ou de l'incident grave se trouve sur le territoire d'un État quelconque » (§ 5.3), l'État d'immatriculation a l'obligation d'ouvrir une enquête technique. Une directive européenne du 21 novembre 1994 (94/56/CE) et la loi du 29 mars 1999 ont précisé l'application de ces dispositions en ce qui concerne la France.
Il convient de préciser que l'enquête technique a pour seul objectif la prévention de futurs accidents. Pour cela, elle s'attache à déterminer et comprendre les circonstances d'un événement, à en identifier les causes et à en déduire des leçons de sécurité, sans rechercher les responsabilités ou fautes éventuelles. Son action est donc distincte de la démarche que peuvent conduire de leur côté les autorités judiciaires.
L'enquête peut conduire le BEA à émettre des recommandations de sécurité : ce sont des propositions d'actions considérées comme utiles à la sécurité aérienne sur la base des constatations des enquêteurs, et qui, ainsi que le précise la directive européenne 94/56/CE, ne constituent en aucun cas une présomption de faute ou de responsabilité.
L'enquête se conclut par un rapport. Ce rapport est public. Pour les accidents de transport public, sa présentation adopte un plan international, défini dans l'Annexe 13, qui s'articule autour de quatre parties clairement identifiées : les renseignements factuels, l'analyse, les conclusions et les recommandations de sécurité. L'enquête sur une catastrophe aérienne étant généralement longue, des rapports d'étape peuvent être publiés avant la fin de l'enquête.
Organisation de l'enquête technique
L'Airbus A 330-200, immatriculé F-GZCP, exploité par Air France, vol AF 447, a disparu dans la nuit du 31 mai au 1er juin 2009. L'avion avait à son bord 216 passagers et 12 membres d'équipage et assurait la liaison Rio-de-Janeiro (Brésil) – Paris-Charles de Gaulle (France).
L'avion ayant disparu dans les eaux internationales, le BEA, représentant l'État d'immatriculation, a ouvert une enquête, conformément à l'Annexe 13 à la Convention relative à l'aviation civile internationale et au Code de l'Aviation civile (Livre VII).
Une équipe d'enquête a été constituée et s'est mise au travail.
L'enquêteur désigné, M. Alain BOUILLARD, a constitué quatre groupes de travail dans les domaines suivants :
- Recherches en mer,
- Historique de l'avion,
- Exploitation de l'avion,
- Systèmes et équipements.
Deux enquêteurs du BEA accompagnés de spécialistes d'Airbus et d'Air France sont actuellement à Rio de Janeiro.
Le BEA prévoit de publier un premier rapport fin juin.
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Press release, 12 February 2010
In the context of the next undersea search operations for the wreckage of the A 330-203, the BEA will hold a press conference on its premises at Le Bourget on Wednesday 17 Feburary from 15 h to 16 h 30.
Those journalists who wish to attend are requested to confirm their presence as soon as possible with Martine Del Bono, preferably by email.
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Information, 15 mars 2011
PHASE 4 - operations de recherches en mer - A 330 - Vol AF 447
Le navire d'exploration l'Alucia doit arriver au port de Suape (Brésil) au cours du prochain week-end.
Un point presse aura lieu sur le port de Suape le :
lundi 21 mars 2011 à 11h30 précises
Les journalistes pourront visiter le navire, filmer les Remus et conduire des interviews avec Dave Gallo, Directeur de projets spéciaux, et Mike Purcell, Chef de l'expédition, de Woods Hole Oceanographic Institution.
Jean-Paul Troadec, Directeur du BEA, autorité qui conduit l'enquête de sécurité à la suite de l'accident survenu à l'A 330 – vol AF 447, rencontrera l'équipe de recherches à Suape.
IMPORTANT
La demande d'accréditation étant obligatoire pour avoir accès au port et au bateau, merci de transmettre avant le jeudi 17 mars les informations suivantes à martine.delbono@bea-fr.org :
Nom, prénom – Date de naissance – Nationalité – N° de passeport
Transport: un car assurant le trajet aller-retour Recife-Suape sera mis en place devant le Consulat Général de France - Consulado Geral da França
Avenida Conselheiro Aguiar 2333
Edificio João Roma, 6°Andar - Boa Viagem
51020-020 Recife – PE - www.consulfrance-recife.org
Horaire de départ du Consulat Général de France : 10 h précises
Les autorités portuaires délivreront une carte d'accès aux journalistes accrédités à l'arrivée du car.
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Information, 6 juin 2009 briefing
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Communiqué de presse du secrétariat d'État aux Transports, 12 juillet 2010
La disparition en mer d’avions de transport commercial a profondément marqué le secteur de l’aviation. Deux accidents en particulier ont mis en lumière les défis complexes liés à la localisation rapide d’un avion disparu au-dessus de zones océaniques :
- L’accident survenu à l’Airbus A330-203 immatriculé F-GZCP exploité par Air France le 1er juin 2009 dans l’océan Atlantique Nord. Il aura fallu cinq phases de recherches pendant deux ans et plus de 30 millions d’euros pour retrouver l’épave à 3900 mètres de fond ;
- La disparition du Boeing 777-200 immatriculé 9M-MRO exploité par Malaysia Airlines le 8 mars 2014 probablement dans l’océan Indien. À la date de publication du présent document, l’avion n’a toujours pas été retrouvé malgré de nombreuses compagnes de recherches et la mobilisation de nombreux moyens pour des centaines de millions de dollars.
Ce document résume les diverses mesures mises en oeuvre depuis la disparition du vol AF447 pour permettre notamment une localisation rapide d’un avion disparu au-dessus de zones océaniques.