Accéder au contenu principal

Accident de l'ULM Evektor Aerotechnik Eurostar identifié 28ADE survenu le 10/09/2017 à Luray (28)

Perte de contrôle lors d’une manœuvre de retardement en fin branche de vent arrière, collision avec le sol

Autorité en charge

France - BEA

Progression de l'enquête Cloturée
Progress: 100%

Après environ une heure de vol local, la pilote, accompagnée d’un passager, rejoint la branche vent arrière main gauche pour la piste 22 de l’aérodrome de Dreux. Le pilote d’un CAP10, de retour d’une zone de voltige au sud-est de l’aérodrome, a annoncé à la radio son intégration dans le circuit en étape de base. Après des échanges entre les deux pilotes sur la fréquence, la pilote de l’ULM annonce qu’elle est numéro deux et entreprend une manœuvre par la droite vers l’extérieur du tour de piste pour se positionner derrière le CAP10. Après que les deux aéronefs se sont croisés, elle perd le contrôle de son ULM lors d’un virage à gauche pour rejoindre l’étape de base.

En l’absence de trajectoires radar et d’enregistrement des communications radio, la séquence précise de l’accident n’a pas pu être établie. D’après les éléments recueillis, il semble que l’ULM et le CAP 10 se soient intégrés dans le tour de piste respectivement en vent arrière et en étape de base.

Dans ce contexte, la trajectoire du CAP10 a pu être conflictuelle avec celle de l’ULM qui suivait probablement une branche vent arrière plus rapprochée de la piste que ne le font généralement les avions. Cependant leurs annonces respectivement en vent arrière et en étape de base ont permis à ces deux pilotes de prendre conscience de leurs positions relatives. La pilote de l’ULM a alors entrepris une manœuvre pour venir se positionner en n°2 derrière le CAP 10. Elle a viré à droite et suivi une trajectoire parallèle à la base et en sens opposé. Après le croisement des deux aéronefs, elle a perdu le contrôle de l’ULM lors d’un virage par la gauche pour probablement venir se repositionner en étape de base. La pilote n’est pas parvenue à reprendre le contrôle de l’aéronef avant la collision avec le sol. L’enquête n’a pas permis de déterminer les raisons pour lesquelles le parachute de secours n’a pas été utilisé. Cependant, compte tenu de la hauteur de survenue de la perte de contrôle il n’est pas possible d’affirmer que son déploiement aurait été complet et efficace.