Accéder au contenu principal

Accident du ballon Schroeder G42/24 immatriculé F-GXTD survenu le 25/08/2013 à La Meilleraie-Tillay (85)

Atterrissage dur, heurt entre deux passagers

Autorité en charge

France - BEA

Progression de l'enquête Cloturée
Progress: 100%

Après environ 1 h 10 min de vol, le ballon est en descente avec une vitesse verticale faible pour atterrir dans un pré présentant une pente montante par rapport à la trajectoire. À une hauteur d’environ cinq mètres, le ballon descend brutalement. Le pilote actionne le double brûleur pour amortir cette descente mais son action reste sans effet. Il informe les passagers que l’atterrissage va être dur et que la nacelle va traîner au sol. À l’impact avec le sol, un passager ne peut maintenir sa position, heurte une passagère et lui fracture la clavicule gauche. La nacelle glisse sur une dizaine de mètres puis se couche avant de s’immobiliser. La présence possible de rabattants à faible hauteur associée à l’inertie d’un ballon proche de sa masse maximale, n’a pas permis au pilote d’empêcher un atterrissage dur. Ont contribué à l’accident la prise en compte insuffisante avant un vol en ballon des limites de capacités physiques des passagers, les efforts latéraux lors de l’impact avec le sol et un probable effet de surprise en raison de la position du passager qui n’a pu maintenir sa position à l’atterrissage. Cet événement montre que malgré le respect des règles de préparation du vol et de l’atterrissage, la brutalité du contact avec le sol peut surprendre certains passagers ou dépasser leurs capacités physiques. Un simple rappel aux pratiquants occasionnels ou usuels de cette activité peut s’avérer insuffisant pour couvrir ce risque. La réglementation pour l’exploitation de ballons a pour but de limiter ces risques en exigeant que les passagers démontrent, avant le vol, leur capacité à adopter simultanément la position de sécurité pour l’atterrissage.