Accident du Robin DR400, immatriculé F-GLVK, survenu le 29/06/15 à Rouen

Note : les informations suivantes sont issues du témoignage du pilote. La validité de ces informations n'est pas assurée.

1 - DÉROULEMENT DU VOL

Le pilote décolle avec un passager de l’aérodrome des Mureaux (78) en fin de journée pour effectuer un vol aller-retour à destination de Rouen. À l’arrivée, sur instruction du contrôleur, le pilote intègre le circuit d’aérodrome en début de vent arrière main gauche piste 04 revêtue pour un posé-décollé. Il explique avoir effectué le circuit d’aérodrome de manière nominale et que la finale était stabilisée. À l’atterrissage, le pilote est surpris par un premier rebond assez haut, suivi de deux autres. Au troisième rebond, le pilote entend l’alarme de décrochage et affiche par réflexe une assiette à piquer. Lors du contact avec le sol, le train avant se rompt, l’avion glisse sur le nez et sort latéralement de piste par la droite.

2 - RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES

Le pilote est titulaire d’une licence de pilote privé avion. Il totalisait au moment de l’accident environ 100 heures de vol, principalement sur DR400, dont 10 heures dans les trois mois précédant l’accident. Il indique n’avoir jamais subi de rebonds à l’atterrissage auparavant.

Le METAR de l’aérodrome de Rouen indiquait un vent du nord pour 10 kt et une température de 23°C.

3 - ENSEIGNEMENTS ET CONCLUSION

Lorsqu’un aéronef rebondit après un atterrissage, il peut être utile de considérer une remise de gaz dès le premier rebond. Lorsque le rebond est faible, il est possible d’accompagner le second arrondi en douceur sans action à piquer, en utilisant si nécessaire un peu de puissance, la remise de gaz restant toujours une option envisageable.