Arrêt du moteur, atterrissage forcé en campagne
Arrêt du moteur, atterrissage forcé en campagne
Vol AD Dijon Darois (21) - AD Villefranche Tarare (69).
Le pilote explique qu'il est en croisière à une altitude de 3 000 pieds, depuis une vingtaine de minutes, lorsqu'il entend des claquements au niveau du moteur. Il agit sur la commande de pas de l'hélice pour atteindre 2 500 tours par minute puis réduit la puissance. Sa recherche de panne est infructueuse et les claquements demeurent. Il perçoit ensuite de fortes vibrations à l'avant du fuselage. Puis il constate que les vibrations cessent et que le moteur ne délivre plus de puissance. Il choisit un champ, dans un environnement vallonné, pour atterrir. S'estimant trop haut, il décide d'orbiter au dessus du champ. En dernier virage, il constate qu'il est trop bas et que la vitesse est trop faible. L'avion s'enfonce, heurte le sol durement et s'immobilise à une vingtaine de mètres du premier impact.
A l'impact l'aile se désolidarise du fuselage, le fuselage se rompt et la partie avant s'immobilise sur le dos.
Le pilote s'extrait de l'épave et demande à des témoins de prévenir les secours.
Le démontage du moteur fait apparaître une rupture du vilebrequin et des traces de friction sur le palier arrière.
Le vilebrequin avait été rectifié peu de temps auparavant par une société non agréée aéronautique.
L'avion, de construction amateur était utilisé au sein d'un club de voltige.