Accéder au contenu principal

Perte de contrôle en IMC, rupture en vol, collision avec le sol

Perte de contrôle en IMC, rupture en vol, collision avec le sol

Autorité en charge

France - BEA

Progression de l'enquête Cloturée
Progress: 100%

Résumé

Le pilote décolle avec un passager à 13 h 45 pour un vol IFR de l'aérodrome de Rouen (76) vers l'aérodrome de Montpellier Fréjorgues (34). Il contacte « Paris Contrôle » et est autorisé à monter au FL 150 puis à prendre une route directe vers le point « KOVAK ». Il demande ensuite à monter au FL 170.

A 14 h 12 min 53, le contrôleur l'informe que la trace radar montre des « oscillations de cap entre l'est et l'ouest ». Le pilote indique qu'il a des problèmes avec le pilote automatique et qu'il effectue des tests.

Le contrôleur lui demande de prendre « à droite le cap 250 pour espacement ». Le pilote collationne à 14 h 13 min 13.

A 14 h 13 min 23, le contrôleur demande au pilote de stopper la montée et de maintenir le FL 160. Il n'obtient aucune réponse. La trace radar montre l'avion en très forte descente par la droite. La détection radar est perdue à 14 h 14 min 20 et plus aucun contact radio n'est établi avec le pilote.

L'épave est retrouvée dispersée sur quatre kilomètres sur la commune de Saint Christophe-sur-Avres.

L'enquête a établi que l'accident est probablement dû à une surveillance insuffisante de la trajectoire de l'avion par le pilote. Celle-ci a conduit à une perte de contrôle, un dépassement de la VNE et une rupture en vol de l'avion.

Les facteurs suivants ont contribué à l'accident :

- la décision du pilote de réaliser et de poursuivre le vol dans des conditions météorologiques défavorables ;

- l'absence d'actualisation par le pilote des conditions météorologiques sur le trajet.

Les facteurs suivants ont pu contribuer à l'accident :

- les tests effectués sur le pilote automatique, diminuant la vigilance du pilote sur la conduite du vol ;

- la poursuite du vol en conditions givrantes.

Causes de l'accident

L'accident est probablement dû à une surveillance insuffisante de la trajectoire de l'avion par le pilote. Celle-ci a conduit à une perte de contrôle, un dépassement de la VNE et une rupture en vol de l'avion.

Les facteurs suivants ont contribué à l'accident :

la décision du pilote de réaliser et de poursuivre le vol dans des conditions météorologiques défavorables ;

l'absence d'actualisation par le pilote des conditions météorologiques sur le trajet.

Les facteurs suivants ont pu contribuer à l'accident :

les tests effectués sur le pilote automatique, diminuant la vigilance du pilote sur la conduite du vol ;

la poursuite du vol en conditions givrantes.