Pilote égaré, atterrissage de précaution en campagne manqué

Vol local Persan Beaumont.

Le pilote prévoit de faire des exercices de maniabilité au-dessus d'une clairière située à cinq minutes de vol de l'aérodrome puis de survoler la plate-forme ULM privée de Mouy (60) située à 11 NM avant de rentrer. Le vol doit durer environ quarante minutes. Le pilote indique qu'il décolle avec vingt-deux litres de carburant, ce qui lui confère environ 1 h 45 d'autonomie. Après les exercices de maniabilité, il ne parvient pas à trouver la plate-forme ULM. Il cherche à se situer pendant environ quinze minutes, puis panique et décide de se diriger vers l'ouest pour retrouver l'autoroute A16 qui passe près de Persan. Il ne la trouve pas. Il décide d'atterrir dans un champ afin d'éviter une panne d'essence. Il choisit un champ long, fait un passage de reconnaissance puis se présente en finale, dans le sens des sillons, à 110 km/h et avec un cran de volets. Le touché des roues se produit à environ deux tiers de la longueur du champ. Lors du franchissement d'un chemin en extrémité de champ, le train avant se rompt et l'hélice s'arrête.

La configuration adoptée à l'atterrissage est celle que le pilote utilise habituellement.

Le carburant est situé dans deux bidons gradués en plastique transparent, situés derrière les sièges. Il est possible d'en vérifier visuellement le niveau en vol. Le pilote explique que le niveau oscillait à cause des mouvements de l'ULM. Il croyait que la quantité de carburant restante était inférieure à dix litres au moment où il a pris la décision d'atterrir. Douze litres de carburant ont été retrouvés dans les réservoirs.

Il ajoute qu'il savait qu'il pouvait appeler à la radio pour obtenir de l'aide de la part d'un organisme de contrôle mais qu'il n'y a pas pensé.