Rebonds à l'atterrissage, toucher dur sur le train avant, remise de gaz
Rebonds à l'atterrissage, toucher dur sur le train avant, remise de gaz
Vol Bergerac - Royan.
Le pilote intègre le circuit d'aérodrome et se présente en longue finale pour la piste 10 revêtue. L'avion touche durement la piste 200 mètres après le seuil de piste puis rebondit à deux reprises. Le pilote indique que le dernier touché se fait avec une assiette à piquer. Après le dernier rebond, le pilote remet les gaz, rejoint la branche vent arrière et s'établit à nouveau en finale pour la piste 10. L'atterrissage qui suit se déroule sans autre problème.
Le pilote explique que, lors du premier circuit de piste, une branche vent arrière trop courte l'a amené à faire le dernier virage trop près du seuil de piste, mettant l'avion sur un plan fort par rapport au point d'aboutissement qu'il s'était fixé. Il a tenté de récupérer le plan et a braqué les volets à 20°. Puis, il précise qu'en finale, le survol à basse hauteur de la zone industrielle ne l'a pas incité à diminuer son plan, l'obligeant à choisir un point d'aboutissement plus éloigné. A ce moment, la vitesse avait augmenté. Enfin, il pense avoir réalisé l'arrondi un peu haut car la piste montante au QFU 10 l'a perturbé. Il indique qu'avec quatre personnes à bord, l'avion ne réagissait pas de la même manière à l'arrondi que lorsqu'il volait seul avec son instructeur. Il a entendu l'alarme de décrochage mais ne peut la placer dans la séquence.
Le pilote avait été qualifié sur Cessna 177 un an auparavant et totalisait cinq heures de vol sur ce type d'avion. Il a acquis l'essentiel de son expérience sur DR400. La semaine précédente il avait réalisé son dernier vol sur Cessna 177 avec instructeur. Ce dernier indique que le pilote avait tendance à cabrer insuffisamment à l'arrondi. C'était la première navigation que le pilote entreprenait avec des passagers sur ce type d'avion.