Accéder au contenu principal

Rebonds lors de l'atterrissage, rupture du train avant, basculement en pylône

Rebonds lors de l'atterrissage, rupture du train avant, basculement en pylône

Autorité en charge

France - BEA

Progression de l'enquête Cloturée
Progress: 100%

Circonstances

 

Le pilote décolle de l'aérodrome de Sarreguemines vers 14 h 20 avec un passager pour un vol à destination de Colmar (68), distant de 62 NM. A l'arrivée du vol retour, le pilote réalise une verticale des installations puis s'intègre en vent arrière main gauche pour la piste 23L non revêtue. Lors de l'atterrissage, l'avion rebondit à plusieurs reprises. Le train avant se rompt, l'avion glisse sur 40 m environ et s'immobilise sur le nez.

Le pilote explique qu'il a réalisé la finale avec les volets sortis en position atterrissage à une vitesse comprise entre 130 et 140 km/h. Il ajoute que la vitesse conseillée par l'aéroclub en finale est de 130 km/h. Le manuel de vol du DR400-120 préconise une vitesse en finale de 110 km/h dans cette configuration. Lors de l'accident, le vent provenait du 240 pour environ 5 kt.

 

Le pilote indique qu'il pense avoir réduit les gaz un peu tardivement. Il explique qu'il a certainement aussi tardé à arrondir, ce qui a conduit à un touché « 3 points » brutal qui a provoqué l'endommagement du train avant. Il ajoute qu'il aurait dû remettre les gaz après le premier rebond mais qu'il n'y a pas pensé. Il a laissé l'avion retomber après le premier rebond. Il précise que le vol n'était pas particulièrement fatiguant.

 

Le pilote est breveté PPL(A) depuis juillet 2010. Son expérience était d'environ 120 heures de vol, dont 8 dans les trois mois précédents, toutes sur le type.

 

Conclusions

 

Le premier rebond est dû à la conjugaison d'un excédent de vitesse en finale et d'un arrondi incomplet. Le pilote n'a pas réagi après le rebond et a laissé l'avion retomber et rebondir à nouveau, ce qui a conduit à la rupture du train avant.