Accident survenu au Robin DR400 immatriculé F-GKQE le 29/07/2022 à Biarritz (64)

Alors que l’avion était en finale, un oiseau a heurté l’hélice puis le bord d’attaque de l’aile gauche. L’avion a conservé sa contrôlabilité et l’élève pilote a pu atterrir sans autre incident.

La vitesse peu élevée de l’avion en finale et le faible temps de vol restant ont pu contribuer à limiter les dégâts occasionnés par la collision. Ces éléments ainsi que l’absence de conséquence sur la contrôlabilité de l’avion ont pu inciter l’instructeur à ne pas reprendre les commandes pour l’atterrissage.

Dans d’autres circonstances, les dommages causés par une collision aviaire peuvent rendre l’avion difficilement contrôlable. Ce fut le cas le 18 avril 2021 lorsque l’aile gauche du DR400 immatriculé F‑GNNE a été heurtée en croisière par un cormoran. L’énergie cinétique élevée de la collision ainsi que la capacité de résistance limitée de l’aile composée de toile et de bois avaient contribué à l’importance des dommages.

Dans le cas d’une collision aviaire, comme pour tout événement ou panne en instruction qui peut engager la sécurité du vol, la DSAC préconise que l’instructeur reprenne les commandes.